It'll be very european.

Une musique vient réveiller une salle à moitié endormie. Cette musique est assez nouvelle puisque le lutteur n'est pas dans la compagnie depuis bien longtemps. Miracle, theme de Antonio Cesaro, est joué. Le voilà qui débarque, titre U.S. sur l'épaule et faisant sa route vers le ring sous les huées du public. Il ne semble pas y prêter plus attention que ça et demande un micro que l'on lui tend, puis va se placer au centre du ring.

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ANTONIO CESARO.
Mon nom est Antonio Cesaro et je viens du meilleur pays du monde : la Suisse. Pourquoi est-ce que j'ose prétendre que la Suisse est le meilleur pays du monde ? C'est simple et vous, oui vous pauvre peuple Américain, êtes la raison. Regardez-vous ! Vous semblez tous tellement.. Sale, stupide et beauf. Vous ressemblez tous à l'homme que je paye pour faire les tâches ménagères chez moi. Maintenant, regardez moi. Je suis la définition de la réussite la plus pure. En Amérique, vous avez un système de santé déplorable, il ne faut pas s'étonner que chacun des citoyens américains sont en surpoids et ont une santé miteuse. En Suisse, à contrario, nous avons la santé, la puissance et la classe, quelque chose que vous n'avez jamais, non jamais entendu parler de votre vie.

La foule, qui réagissait déjà négativement à la venue du champion, augmente en hostilité et les huées s'intensifient maintenant.

ANTONIO CESARO.
C'est pour cela que j'étais, à la base, venu ici. Vous montrez à tous ce qu'est la classe et vous prouver la supériorité de la Suisse sur l'Amérique, vous montrez la domination de l'Europe sur l'Amérique et c'est exactement ce que j'ai fait. Ce pourquoi j'étais aussi venu, c'était pour faire de l'argent et c'est aussi ce que j'ai fait en devenant champion et en battant challenger après challenger, connaissant succés après succés. Mais alors, une question s'est imposée à moi : qu'a-t-on vraiment à m'offrir de nouveau ici ?

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ANTONIO CESARO.
Une résidence en Amérique pour pouvoir être toujours plus près de mon lieu de travail ? Très peu pour moi, je ne tiens pas à vivre dans vos immenses buildings ne ressemblant à rien. La gloire ? J'ai créé ma propre gloire et mon propre succés moi-même et je continuerai à travailler de la même façon, jusqu'à écraser tout le monde. Non, cette fédération n'a plus rien à m'apporter et c'est bien moi qui apporte de la qualité à cette compagnie. Ces derniers temps, on a entrepris quelques projets visants à mettre les jeunes talents en avant. Je ne parle pas de la catastrophe casseuse de talents qu'est la NXT ou encore de la FCW, sous-division que j'ai dominé de la tête et des épaules en mon temps là-bas. Non, je parle de cette nouvelle compagnie, de cette nouvelle maison qu'est la House of Wrestling. Je parle de ma nouvelle destination.

Cette annonce choque dans le public. D'un côté, certains sont soulagés de le voir partir mais le fait de ne plus avoir de champion U.S. déconcerte beaucoup de gens. Cesaro profite d'un petit moment de flottement pour reprendre la parole.

ANTONIO CESARO.
Il a été dit que l'on formera les jeunes talents à devenir les grandes stars de demain pour sauver le business. Qui pourrait donc se priver du plus grand, du plus talentueux, du plus riche et du plus incroyable lutteur moderne ? Car au fond, c'est ce qu'on tente à chercher : de la modernité. Mais ce n'est pas exactement ce que l'on veut. Ce que l'on veut, c'est se montrer et se faire connaître. Ce que l'on veut, c'est ridiculiser cette jeunesse que l'on dit vouloir améliorer. Je ne peux tolérer ce nouveau mensonge américain, je ne peux tolérer que l'on se moque de MA génération. C'est pourquoi je vais aller là-bas, dominer la HoW comme jamais quelqu'un n'a dominé une place et ridiculiser ces dit juges en leur montrant que je suis meilleur qu'eux. Je leur montrerai que je suis à un niveau qu'ils n'ont jamais atteint et que ma marge d'amélioration n'est pas négligeable. Je suis déjà exceptionnel et ce n'est qu'une question de temps avant que mon potentiel n'émerge totalement et que je devienne intouchable et inaccessible.

L'arrogance du jeune Suisse déplaît de plus en plus et ils seraient presque prêts à lui jeter des objets en pleine face.

ANTONIO CESARO.
Je ne veux pas devenir le prochain Shawn Michaels, je ne veux pas devenir le prochain Triple H, le prochain Stone Cold Steve Austin, le prochain Mick Foley ou le prochain JBL, je veux et je serai le prochain souverain du wrestling : Antonio Cesaro. Vouloir ressembler à quelqu'un serait me comparer à cette personne et je suis simplement incomparable, je suis unique. Vous pouvez chercher, il n'y a qu'un seul Antonio Cesaro dans ce monde. Aussi, je vais ainsi détruire toute fierté américaine et remettre à niveau un peuple qui a été bien trop longtemps surestimé. Je me déleste aussi de ce titre U.S. car être champion d'une nation veut dire la représenter. Représenter une telle inculture, une telle bassesse et un tel attardement n'est pas dans mes volontés. Ainsi, j'ôte aussi tout prestige à ce titre car c'est en champion n'ayant jamais été déchu que je pars et que je laisse un titre représentant la merde de ce monde. Je peux promettre une chose et c'est de devenir non seulement incontournable mais aussi un rempart contre la supercherie américaine. Je suis le souffle nouveau de ce business, je suis Antonio Cesaro.

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ANTONIO CESARO.
And I'm Very European !

Cesaro dépose délicatement son feu titre U.S. et le piétine avec grand plaisir. Il pose son pied dessus en signe de victoire et quitte ensuite le ring sous des huées monstre, rejoignant la House of Wrestling pour entamer son règne de domination.

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